Grâce à notre potager et des défis de mon entourage, je me suis lancée dans la production de jarres à enterrer, connues sous le nom de « oya », « olla » qui veut dire « marmite » en espagnol. Etant une marque déposée, je n’utiliserai pas ce nom pour évoquer le sujet, mais plutôt « jarre à enterrer ». 

La jarre à enterrer est un diffuseur d’eau en terre. Elle libère l’eau de manière progressive en fonction du besoin d’humidité de la terre ou des racines des plantes qui l’entourent. L’eau va se diffuser lentement et en fonction du besoin.

La jarre est cuite à basse température, ce qui permet une porosité maximale pour un arrosage autonome et raisonné du potager. 

Aussi, c’est un objet très pratique puisque l’arrosage quotidien du jardin n’est plus nécessaire. La jarre pourra irriguer les plantes pendant plusieurs jours, ce qui peut être utile pour un départ en vacances !

Comment est-elle fabriquée ? 

Pour leur fabrication, j’utilise de la faïence, qui est une terre poreuse, lorsqu’elle est cuite à basse température. C’est sa propriété micro poreuse qui est justement la caractéristique principale de la jarre à enterrer. Elle est donc cuite à basse température, c’est à dire environ 950 degrés. Les jarres que je fabrique ont une capacité de 2 à 4 litres. Elles sont idéales, notamment pour mettre sous la serre !

Même si je fabrique en priorité des formats pour les potagers, je réalise également des mini-contenants pour l’arrosage des plantes vertes. Cela est bien pratique lorsqu’on a tendance à les oublier  !

 Comment l’entretenir ?

Pour lui permettre une espérance d’usage plus longue, il est conseillé de déterrer la jarre à la fin de la saison estivale pour la mettre à l’abri des gelées d’hiver. La terre absorbe l’eau et risquerait d’éclater lors de périodes de gel.

Aussi, un oubli est si vite arrivé ! C’est le printemps, vous travaillez la terre de votre potager. Des mois se sont écoulés et vous avez oublié que votre jarre était enterrée à cet endroit. Le risque serait donc de briser la jarre par un coup de fourche, par exemple. 

En la déterrant, c’est aussi l’occasion de la nettoyer pour éviter de boucher les pores de la terre. 

Convaincue par ses atouts, je vous invite à me contacter pour en échanger.